Cindy a passé une année formidable en Écosse

Cindy, originaire de France, a toujours rêvé de devenir jeune fille au pair depuis qu'elle a 12 ans. En octobre 2009, elle est partie pour un an en Écosse. Son séjour a été formidable !

Cindy et les trois enfants de sa famille d'accueil

Être fille au pair, c’était un rêve pour moi depuis l’âge de douze ans. Partir à la rencontre d’une famille en terre inconnue, apprendre à connaitre une famille et partager leur vie, leur culture... c’est ce que promettent les sites d’au pair.

L'idée: passer une année formidable et revenir bilingue

C’est le 10 octobre 2009 que je m’envole pour l’Ecosse, insoucieuse de tout avec une seule et même idée en tête : passer une année formidable et revenir bilingue. Arrivée à l’aéroport d’Edinburgh, j’ai le cœur serré, le stress monte, dans quelques instants je vais rencontrer la famille avec laquelle je vais partager presque une année entière... Je me dirige vers la sortie et elles sont là, ces petites filles aux grands yeux clairs et aux sourires malicieux tenant une banderole “Welcome Cindy!” presque aussi grande qu’elles. Après quelques mots échangés avec Paul, le père d’accueil, nous nous dirigeons vers la voiture.

J'avais du temps pour m'habituer

Molly (4 ans) veut porter ma valise et Maddy (3 ans) me tient la main, elles sont chouettes ces petites, je sens qu’on va bien s’entendre. Une fois à la maison je rencontre Karen, la maman et Emma la grande sœur (6 ans). Les premiers jours passent très vite tellement il y a de choses à expliquer et à voir. Trois petites filles, c’est beaucoup de travail. Heureusement, la maison est grande et j’ai vite pris mes repères. Karen et Paul ne sont pas des gens stricts, ils sont même très cool donc je n’ai ressenti aucune pression. Ils m’ont laissé le temps de m’habituer et je gérais les tâches qui m’étaient données comme bon il me le semblait.

Ma famille me considère comme leur propre fille

Paul et Karen m’ont dit à mon arrivée qu’ils me considèreront comme leur propre fille, c’est sans doute ce que beaucoup de familles d’accueil disent mais ne respectent pas forcément. Mais ils ont tenu parole, en quelques semaines je me suis sentie comme un véritable membre de leur famille. Fille au pair, ce n’est pas seulement être une babysitter et aider à la maison, c’est un partage, je dirais même une véritable union. Je me suis sentie très complice avec Karen, elle m’a raconté ses histoires, ouvert ses albums photos, j’ai essayé sa robe de mariée... Paul était une véritable épaule pour moi, quelqu’un sur qui je pouvais compter et j’ai surtout vu en lui un père exemplaire, qui malgré un travail prenant faisait passer ses filles avant tout.

J'ai donc traité leurs filles comme les miennes

Ils m’ont traité comme leur fille, j’ai donc traité leurs trois filles comme les miennes. Ces petites chipies sont très vives, souriantes et surtout très bavardes. Emma, ”the big girl” m’a été d’une grande aide au début. Eh oui, comprendre des petites écossaises à peine âgées de trois ans, ce n’est pas facile au début! Heureusement qu’elle était là pour m’expliquer lentement ce que voulaient ses petites sœurs. Molly “the bunny” est une petite fille très intrépide et très autonome avec qui j’adorais partager mes après-midis en mangeant une glace ou en préparant des pancakes.

Maddy m'a accompagnée pour le départ

Maddy “my scottish baby” m’a vraiment marqué, à trois ans, mademoiselle agissait déjà comme une grande, un caractère bien trempé mais tellement d’amour à donner. J’ai fait tout ce que je pouvais pour rendre ces petites heureuses, je me sentais si bien avec elles que mon départ à été très douloureux. Assise côté passager, nous prenons la route pour l’aéroport. C’est les larmes pleins les yeux, des souvenirs pleins la tête, et de l’amour plein le cœur que j’achèverai mon année en Ecosse. La route me parait interminable, Maddy assise dans son siège auto n’arrête pas de parler, elle demande à sa mère si elle peut venir avec moi dans l’avion et elle me dit que je peux revenir chez eux après avoir vu ma famille...

Si je ne pars pas maintenant, je ne partirai jamais

J’aurais aimé avoir moi aussi toujours trois ans, pour ne pas me préoccuper de ce que je devais faire...Mon vol a été annulé, le prochain est prévu pour dans trois jours! Je pensais au fond de moi “si je ne pars pas maintenant, je ne partirai jamais” et une fois de plus, Paul et Karen ont été formidables, ils ont réservés un autre vol pour moi qui partait quatre heures plus tard. Des remerciements pour cette année merveilleuse, un énorme bisou sur le front de Maddy et je me dirige vers les portes d’embarquement avec aucun regret. Paul, Karen, Emma, Molly and Maddy: I love you!